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mercredi 25 novembre 2015

La petite chronique n°3 : Inconnu à cette adresse, Kressmann Taylor

Titre : Inconnu à cette adresse
Auteur : Kathrine Kressmann Taylor
Edition : Le livre de poche
Date : 2001
Pages : 87
Genre : historique

Résumé : 
Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont deux galeristes associés, aux Etats-Unis. Ils sont surtout deux amis fervents, deux frères. Malgré l'installation de Martin à Munich, ils poursuivent leur amitié à travers des lettres chaleureuses, passionnées. En juillet 1933 pourtant, les doutes et le malaise de Martin face aux remous du gouvernement allemand font vite place à un antisémitisme que ne tempère plus la moindre trace d'affection. D'une cruauté imparable, sa décision tombe comme une sentence : "Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui." Max ne peut se résoudre à une telle révolution, sentimentale et politique.


Avis :
Vu sur l'instagram de ma binôme Aurélie, il fallait que je le lise.
Echange de lettres entre deux amis en 1933 j'ai adoré suivre les épisodes de vie de ces personnages. J'ai aimé voir le comportement de Martin changer au fur et à mesure que la nazisme monte au pouvoir en Allemagne. J'ai l'incompréhension de Max devant le changement d'attitude de son ami.
J'ai adoré voir les dégâts du nazisme sur cette amitié, j'ai adoré la façon dont l'auteure montre que Martin a été embrigadé.. Tout dans ce petit livre à su me plaire. 
Je ne le connaissais pas, je remercie Aurélie pour cette découverte et depuis j'ai appris que pourtant ce livre avait déjà une très grande réputation.
Je vous recommande ce livre, foncez.

Note : 19/20
Connaissez-vous ?

vendredi 17 juillet 2015

Chronique : Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys

Titre : Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre
Auteur : Ruta Sepetys
Edition : Gallimard, pôle fiction
Date : 2011
Pages : 430
Prix : 7€

Résumé :
Une nuit de juin 1941, Lina, quinze ans, sa mère, Elena et son petit frère, Jonas, dix ans sont brutalement arrêtés par la police secrète soviétique.
Au bout d’un voyage épouvantable de six semaines, presque sans eau et sans nourriture, entassés dans des wagons à bestiaux, ils débarquent au fin fond de la Sibérie, dans un camp de travail soviétique. Logés dans des huttes, sous alimentés, brutalisés, les déportés tentent de survivre et de garder espoir. Dans le kolkhoze, le travail de la terre est éreintant. Mais malgré la mort, la maladie, le froid, la faim et la terreur, Lina tient bon, soutenue par une mère exemplaire, son amour pour un jeune déporté de dix-sept ans, Andrius, et portée par sa volonté de témoigner au nom de tous et de transmettre un signe de vie à son père (condamné à mort dans un autre camp) grâce à son art du dessin et à l’écriture.


Avis :
Une superbe couverture et un résumé plus que tentant il ne fallait pas plus pour que je craque.
En effet j'ai été séduite par la quatrième de couverture tant le résumé à su m'intriguer. J'adore les histoires, témoignages et autres relatif à la seconde guerre mondiale mais je n'en avais jamais lu traitant de cette partie de l'histoire.
J'ai découvert avec horreur la guerre vu des pays de l'est, l’atrocité de tout ce qui a pu se passer, et tout ça sous une plume sublime, magique.
Dès les premières lignes l'auteur à su me faire aimer Lina, Jonas et Andrius même si mon coup de cœur va pour Jonas, je les ai tous aimé.
Elena est d'un courage sans faille, "leurs camarades" de Kolkhoze sont attachants tant ils sont réalistes et leur "aventure" à su me toucher, me bouleverser au plus haut point.
Sourire, peur, colère et tristesse se côtoient tout au long de la lecture sans jamais tomber dans le pathétique.
Les faits sont la, décrits tel quel. 
La magie du livre réside selon moi dans l’alternance du récit au moment présent et le récit des souvenirs passé.
Grâce à l'auteur on peut faire notre devoir de mémoire en apprenant comment la guerre s'est passée côté Sibérien mais l'on découvre aussi le mode de vie d'une jeune femme de 15 ans en 1941 et l'ensemble forme un tableau magique, vivant et bouleversant.
Je vous recommande ce livre à 100%.

Note : 19/20
Vous tente-il ?

vendredi 10 avril 2015

Chronique : Le garçon en pyjama rayé, John Boyne

Titre : Le garçon en pyjama rayé
Auteur : John Boyne
Ebook

Résumé :
Vous ne trouverez pas ici le résumé de ce livre car il est important de le découvrir sans savoir de quoi il parle. On dira simplement qu'il s'agit de l'histoire du jeune Bruno que sa curiosité va mener à une rencontre de l'autre côté d'une étrange barrière. Une de ces barrières qui séparent les hommes et qui ne devraient pas exister.

Avis :
Je connaissais ce livre sans le connaître. A savoir on m'en a tellement parlé que je n'osais pas le lire, pensant tout savoir.
L'occasion s'est pourtant présentée d'en lire la version numérique et je m'y suis presque jetée dessus.
Mon amour pour cette période de l'histoire est plus fort que la crainte d'avoir été spoilée il faut croire.
Mis à part le journal d'Anne Frank et Un sac de billes je n'avais pas lu de récit de guerre vu par les yeux d'un enfant et c'est ici le cas.
Nous faisons connaissance avec Bruno, 9 ans, sa vie, ses trois meilleurs copains pour la vie et surtout sa naïveté d'enfant.
En effet, contraint de déménager à "Hoche-Vite" et acceuillant à dîner le "Fourreur", nos yeux d'adulte comprennent qu'il s'agit d'autres mots, des mots terribles.
Durant ces 185 pages nous suivons donc Bruno et sa vie, son ennui d'être parti de Berlin, son quotidien rébarbatif jusqu'à ce qu'il se remette à faire ce qu'il aimait avant : explorer.
Au bout de son jardin, après le banc, il y a une grille avec de grands poteaux. ET derrière cette grille, des hommes. Tous identiques. Gris, chauves, maigres et en pyjama rayé.
Lors de l'une de ces explorations Bruno va rencontrer l'amitié.
Une très jolie amitié qui va s'achever dans les dernières pages du roman.
Je ne veux en dire plus. Je ne m'étais pas spoilée. La fin est sublime, sublimement atroce soit, mais sublime.
J'ai adoré ma lecture et vous recommande vivement de le lire si ce n'est pas déjà fait.


Note : 19/20

L'avez-vous lu ? 

lundi 29 décembre 2014

Chronique : La valise d'Hana, Karen Levine

Titre : La valise d'Hana
Auteur : Karen Levine
Edition : Flammarion
Date : 2002
Pages : 135
Prix : 5,10 € (Amazon)

Résumé :

C'est une valise on ne peut plus ordinaire. Elle est marron. Elle est grande. On pourrait y mettre beaucoup de choses. Mais aujourd'hui, elle est vide.
Dessus il est écrit le nom d'une petite fille, Hana Brady ; une date de naissance, 16 mai 1931 ; et un mot, «orphelin».
Cette valise vient du camp d'Auschwitz.
Qui était Hana Brady ?
Que lui est-il arrivé ?

Avis :

Je lis beaucoup de livres sur la seconde guerre mondiale. C'est un de mes genres favoris il faut l'avouer. Je suis tombée sur ce livre en brocante et à peine acheté il était lu.
Ce témoignage alterne entre le passé et le "présent" (en 2000) soit entre la vie d'Hana et une dame travaillant au musée de la Shoah au Japon.
Cette dame, voulant que l'histoire de la Shoah soit connue au Japon a essayé de rassembler des objets de cette époque et a reçu la valise d'Hana.
De cette valise va commencer une quête pour le musée et quelques enfants afin de découvri qui était Hana et qu'est-elle devenue.
Photos et dessins se mèlent à la l'aventure de cette quête de vérité et les pages se tourne vite tant l'ont veut découvrir ce qui est arrivé à Hana.
Ce témoignage est pleins d'émotions, de tristesse, de mémoire mais aussi un joli souvenir d'Hana.
J'ai adoré ce témoignage tant il est touchant, bouleversant et bien sûr tant il permet aux jeunes générations d'en savoir plus sur la vie des enfants en ce temps.
Ce témoignage reprend une "exposition" qui s'est déroulée dans plusieurs ville du Japon et qui a su rassembler pas moins de 52.000 personnes autour du thème de la Shoah vue par les enfants.
Je vous recommande bien entendu ce livre !

Ses + : mémoire et souvenir vu par des enfants
Ses - : J'aurai aimé en savoir un peu plus sur Hana bien que j'ignore ce que nous pourrions apprendre de plus...

Note : 17/20

Lisez-vous des témoignages ? 

mardi 9 décembre 2014

Chronique : Elle s'appelait Sarah, Tatiana de Rosnay

Titre : Elle s'appelait Sarah
Auteur : Tatiana de Rosnay
Edition : Le livre de poche
Date : 2006
Pages : 415
Prix : 7€

Résumé :

Paris 2002. Julia Jarmond, journaliste américaine, est chargée de couvrir la commémoration du Vél d'Hiv. Découvrant avec horreur le calvaire de ces familles juives qui furent déportées à Auschwitz, elle s'attache en particulier au destin de Sarah et mène l'enquête jusqu'au bout, au péril de ce qu'elle a de plus cher.

Paris 16 juillet 1942. A l'aube la police française fait irruption dans un appartement du Marais. Paniqué, le petit Michel se cache dans un placard. Pour le protéger, sa grande soeur l'enferme et emporte la clef, en lui promettant de revenir. Mais elle fait partie des quatre mille enfants raflés ce jour-là...

Avis :

Comme vous le savez peut-être déjà je lis beaucoup de livre sur la guerre, surtout sur la seconde guerre mondiale. Et donc je ne pouvais pas passer à côté de celui-là..
Ce roman est mon premier Tatiana de Rosnay et je l'es beaucoup aimé.
J'ai adoré la façon dont est construit le roman soit de passer de 2002 à 1942 et inversement, tout cela sans lourdeur.
J'ai aimé le lien qui se crée entre les deux époques lorsque Julia remonte le fil de l'histoire de Sarah, lorsqu'elle part sur ses traces.
Bien sûr 1942 a été mon époque favorite, le personnage de Sarah est si attachant, émouvant que je n'es pas pu m'empêcher de verser quelques larmes lorsque Julia découvre l'histoire de la petite fille. Julia est aussi un personnage attachant tant elle est perséverante dans sa quête sur le calvaire du Vel d'Hiv.
Grâce à ce roman j'ai découvert une nouvelle approche de cette partie de notre histoire, je connais déjà
l'histoire grâce au livre qui regroupe les lettres du Vel d'Hiv mais ici la rafle est vue à la fois par les yeux d'une enfant mais aussi à travers les yeux d'une étrangère puisque Julia est américaine.
J'ai beaucoup aimé savoir ce que devenait Sarah, sans ça j'aurai sûrement été sur ma fin.
Mon seul petit regret est quelques passages qui ont traînés en longueurs à mon goût.
Je recommande ce livre à tous tant il est bouleversant et raconte une partie de notre histoire à tous.
Je vous recommande aussi le film que j'ai, pour ma part, trouvé plutôt bien adapté. Si vous êtes comme moi, préparez les mouchoirs ;)

Ses + : Emotion et Histoire
Ses - : un peu lent parfois

Note : 16/20

Me conseillez-vous d'autres Tatiana de Rosnay ?

dimanche 7 décembre 2014

Chronique : Le journal d'Anne Frank, Anne Frank

Titre : Le journal d'Anne Franck
Auteur : Anne Frank
Edition : Le livre de poche
Date : 1950
Pages : 350
Prix : 7€

Résumé :

Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans " l'Annexe " de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.

Avis :

Que dire de ce journal, de ce témoignage poignant ? J'ai aimé suivre le quotidien d'Anne, j'ai eu le sourire lors de ces rares moments de joies et de bonheur.
J'ai eu peur avec elle, j'ai pleuré sur le dénouement du journal.
Moi qui aime les histoires de guerre celle-ci m'a bouleversée car ce n'est pas histoire. C'est la vérité.
Anne voulait devenir écrivain, elle le sera devenu sans peut-être jamais le savoir, sans jamais savoir quel souvenir, quelle mémoire du passé elle a laissé avec son journal d'adolescente.
Je ne recommande pas ce livre parce que je crois que chaque personne devrait l'avoir lu au moins une fois. 
Foncez le lire si ce n'est pas fait.
Pas forcement pour le plaisir mais pour votre culture et votre devoir de mémoire.


samedi 6 décembre 2014

Chronique : Si c'est un homme, Primo Lévi

Titre : Si c'est un homme
Auteur : Primo Lévi
Edition : Pocket
Date : 1987
Pages : 314
Prix : 7€

Résumé :

On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce. C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur. Peu l'on prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité.

Avis :

Mon professeur de français de seconde me l'avait conseillé, je l'avais noté dans un coin et finalement oublié. Mon professeur de culture générale en BTS nous l'avez conseillé pour notre culture personnelle et la j'ai bien retenu le nom.
Un témoignage de guerre, de la seconde guerre mondiale en plus, je ne pouvais que craquer tant j'aime ce genre de livres.
Ce livre est plus qu'un témoignage, c'est une autobiographie. Une autobiographie qui dépeind toute la cruauté dont l'être humain est capable.
Ce livre m'a fait ressentir tout un panel d'émotions, parfois même violentes. J'ai pleuré du sort de l'auteur, j'ai eu honte de l'Homme, j'ai été en colère contre cette atrocité et j'ai été soulagée au débarquement des alliés. Ce livre raconte parfaitement la vie dans les camps, l'état d'esprit général dans les camps, la violence dans les camps. Ce livre est un camp de concentration.
Vous le commencez et le terminé changé, vous ne voyez plus les camps de concentration comme avant. Avant je pensais que s'était terrible et atroce, grâce à Primo Lévi je sais qu'il n'y aura sûremet jamais de mots capable de raconter précisement, de mesurer l'ampleur des faits ou d'en mesurer la gravité. Je recommande ce livre à tous, que ce soit pour votre culture mais aussi et surtout pour le devoir de mémoire. Nous devons nous souvenir qu'un jour l'Humanité a sombré dans l'atrocité et par devoir pour tous les êtres humains qui ont subit cette barbarie nous nous devons de savoir ce qu'il s'est passé pour éviter de reproduire les erreurs du passé.

Note : 19,50/20
Je ne peux mettre 20 tant cette autobiographie est horrible, horrible car elle est vraie.

L'avez-vous lu ? 

jeudi 4 décembre 2014

Chronique : Un sac de billes, Joseph Joffo

Titre : Un sac de billes
Auteur : Joseph Joffo
Edition : Le livre de Poche
Date : 1982
Pages : 379
Prix : 5,10€ (Amazon)

Résumé :

Traduit en 18 langues " Un sac de billes ", livre d'une exceptionnelle qualité, est un des plus grands succès de librairie de ces dix dernières années.

Avis :

 « Mais qu'est-ce qui vient d'arriver ? J'étais un gosse, moi, avec des billes, des taloches (...) des leçons à apprendre, (...) la semaine en classe et voilà tout, et tout d'un coup on me colle quelques centimètres carrés de tissu et je deviens juif. »

J'aime beaucoup lire les récits réels ou imaginaire sur les grandes guerres, en particulier sur la seconde guerre mondiale.
J'en ai déjà lu beaucoup, de Anne Franck à Primo Lévi en passant par les lettres du Vel' d'Hiv .. Mais celui la jamais. L'école ne m'en a pas donné l'opportunité, c'est pourquoi lorsque je l'es croisé en bouquinerie cet été je me suis laisser tenter avec l'idée qu'au mieux c'est une pépite et au pire c'est un livre à lire pour sa culture générale.
Je l'es commencé un vendredi en rentrant de la plage et terminé le lendemain. La guerre vu par les yeux d'un enfant, pas d'un adolescent comme le Journal d'Anne Franck, non un enfant.
Ce témoignage a été émouvant et magnifique à découvrir, j'ai aimé suivre le petit Joseph, j'ai eu peur avec lui, j'ai eu des petits moments de joies quand il retrouvait sa famille.
Je ne vois pas quoi dire d'autres tant ce récit nous fait passer par une palette d'émotions.
J'ai pleuré parfois devant ce qu'il racontait voir dans son quotidien : la Shoah, le marché noir, se cacher, avoir peur. Ce témoignage autobiographique est un excellent récit pour connaître, découvrir, se souvenir et ne pas oublier ce qu'à pu être la vie au siècle dernier.
Je conseille ce livre à tous.


Note : 18/20